

éditions KANONKO
IVAN GUY
éxtraits des Chapitres
Itinéraire d' un Titi Parisien
La Dame de pierre
Elle était là derrière nous, grande, imposante, nous protégeant du vent, la Dame la plus respectée et aimée aux yeux de tous, Notre-Dame, ma foi sacrément âgée mais toujours aussi svelte et ayant toujours autant de succès. Les quatre pattes figées sur la pierre et mon ami à mes côtés, nous contemplions comme d’habitude, à chaque promenade, le Parvis de Notre-Dame et ces alentours.
Allez savoir pourquoi, mais dès que vous vous trouvez aux abords de cette chère Dame de pierre, comme nous aimons à l’appeler mon ami et moi, nous avons toujours l’impression qu’une énergie flottant dans l’air est rempli de romantisme et de quiétude, comme un parfum que les Dieux et les Déesses auraient aspergés sur ce lieu sacré, sauf qu’au lieu de sentir bon , il vous fait vous sentir bien, détendu et que grâce à cette Fragrance, toutes personnes se trouvant à proximité, ne peuvent s’empêcher d’un coup d’aimer.
Eh oui, Paris c’est ça.
C’est d’ailleurs pour cette raison que pour une fois, mon ami à décider de me laisser raconter nos ballades à sa place dans cette Capitale adorée, à travers mon regard, étant persuadée que j’avais beaucoup plus de choses à vous faire découvrir que lui et surtout à vous raconter, pour qu’à votre tour, vous en tombiez amoureux. Il faut dire que les Ballades, c’est moi qui les diriges et que mon compagnon à deux pattes me suit gentiment. Oui oui, vous êtes comme moi, j’aime à penser que vous aussi vous esquivez un sourire…
Pour vous les humains vous croyez que l’on est inférieure parce qu’on est à quatre pattes, et bien figurer vous que pour nous on est tout simplement plus stable, et pour être franc il y’a bien des choses que l’on peut faire que vous ne feriez jamais, mais ça on n’y reviendra tout au long de ses chapitres.
Là pour l’instant, deux solutions s’offraient à nous, soit nous bifurquions à gauche, pour prendre le pont, soit nous traversions la place en diagonale, bien sûr, ces chemins avaient en soit, une direction très intéressante et capital pour moi, à gauche c’était la fameuse petite place Rue de la Bûcherie, près du quai Montebello, face à la rosace de Notre-Dame, là où se trouve ce petit café s’appelant au petit Bonheur. Sur cette petite place adorée ou mon ami et moi aimons se reposer et attendre l’arrivée de nouveaux copains et surtout de nouvelles copines. Mon ami déguste un bon petit café, pensant aux futures lignes qu’il allait écrire pour décrire au mieux ce que nous ressentions et ayant la meilleure vue sur la rosace de cette Dame de pierre, nous faisant un clin d’œil, comme pour nous dire que quoi que nous attendions, l’inspiration lui viendrait comme l’eau qui s’écoulait de ces fameuses gargouilles quand il pleut, pour ma part je préfère l’eau des Fontaines Wallace cher à mon cœur. Soit nous traversions finalement la place en Diagonale pour bifurquer rue de la Huchette, là où nous attendait… un merveilleux grec frites, succulent et juteux à point.
Nous avions pris l’habitude, mon ami et moi, de s’arrêter là quand nous avions les crocs, ensuite Rue Saint julien le pauvre, entre l’hôtel Esméralda et le square Saint-Séverin, une fois les fameux sandwichs achetés, assis sur une butée devant une petite église, là où le Vent vient vous caresser doucement le poil, juste assez pour que vous n’ayez ni trop chaud, ni trop froid, nous pouvions déguster goulûment ce fameux sandwich, qui rien que de vous en parler, me mets l’eau à la bouche. Ensuite après un temps de repos nous n’avions plus qu’à nous désaltérer, à l’une des Fontaine les plus prisée de Paris, les fameuses Fontaines Wallace, que j’apprécie tout particulièrement pour son eau fraiche et limpide, il y’en a justement une à côté, devant la librairie Shakespeare & compagny. Si vous vous demandez à quoi ressemble cette Fontaine, et bien regardez donc sur la couverture du livre et vous la verrez près de moi puisqu’en fait elle est ma préférée des Fontaine pour me désaltérer.
Depuis le temps que je les fréquente, je suis sûr que si les Dames qui supportent le poids du Dôme de la Fontaine pouvaient parler, je m’en serais fait des copines depuis bien longtemps.
Une fois rassasié, nous n’avons plus qu’à nous rediriger près du Pont au Double, ce pont accolé aux portes d’entrées de notre chère Dame de pierre, là où se trouve cloué au sol devant l’une d’elle, un bouclier en bronze incrusté dans la pierre, y parait que c’est de ce point que toutes les routes de France partent, si si, je vous assure, vous feriez mieux de regarder le sol de temps en temps plutôt que d’avoir le museau coller à vos téléphones portables, vous feriez de sacrées découvertes. Sur le pont un escalier vous fait parvenir le long des berges de la seine, longeant le Quai Montebello, je ne vous cache pas qu’à chaque fois une excitation certaine m’envahit, car un petit peu plus loin, arriver sur la grande esplanade, mon ami et moi s’installons près de la seine, là ou une butée beaucoup plus haute que le rebord de l’eau nous permet de nous installer confortablement , si on peut dire c’est quand même un peu dur, à même le sol , moi les pattes croisées et mon ami les pieds dans le vide. Là nous contemplons la pointe de l’île Saint Louis et ses alentours, dévoilant également le dos de cette chère Dame de pierre entourée de son petit jardin, ressemblant à une grosse écharpe que l’on lui aurait mise autour du cou pour éviter qu’elle attrape froid.
Pour ma part j’aime me reposer à cet endroit, car bon nombre de mes copines et copains s’y baladent régulièrement, me permettant de passer un bon moment à leurs côtés. Concernant mon ami c’est plutôt la pause clope laissant son regard aller et venir sur les beautés dévoilées de cette ile magique ainsi que ces alentours et qui à chaque fois, lui laisse échapper un rictus à chaque coin de sa bouche, souriant à toute cette beauté comme pour la remercier d’exister. Mais comme il me dit toujours, le plus beau, ça reste quand même toi…
Nous restons là contemplant ce qui nous entourent nous faisant autant de bien qu’une séance de Méditation, parfois faisant des coucous aux touristes qui passent devant nous assis dans l’un de ces bateaux-mouches de Paris, parfois regardant d’autres touristes perchés sur le pont un peu plus haut, faisant des grands gestes en appelant leurs compatriotes se trouvant sur le pont du bateau et qu’ils ont reconnu, trop heureux et excités tels des enfants d’être enfin dans la plus belle Capitale du Monde… à Paris.
Quoi que vous pensiez, quoi que vous fassiez, une fois là-bas, une légère brise douce vous envahit vous faisant vous sentir bien, comme si une énergie positive avait décidé de vous englober et de vous prouver ce que cela donnait de vous promener dans notre Chère Capitale Adorée, vous enlevant toute monotonie ou tristesse du cœur si cela vous arrivait ...
Les Derniers Chapitres de Mère Natutre
Ils étaient assis sur un banc de pierre contemplant ce monde inconnu , sur cette place que tout le monde connaît et reconnaît, dans un Pays ou nulle guerre ne fait frissonner d’horreur le cœur des hommes, ou nulle plainte d’animaux ne faisait mouiller leurs yeux, ou aucun cri d’arbre n’était entendu, ou aucun humain ne pouvait et ne savait lire à travers Mère Nature, là où aucune âme ne la remerciait de ce qu’elle était en train de leur offrir. En fait ils ne savaient pas, ne s’en souciaient pas, et n’y pensaient même pas. Ces passants passaient sans y penser. Les apercevoir sans les voir, avoir la chance de les côtoyés de si près s’en même s’en rendre compte, et pourtant. Nous avions tellement l’habitude de ne plus regarder, de ne plus nous soucier, devenir aveugle quand cela nous arrangeait histoire de ne pas casser notre train-train quotidiens, nous étions devenus aveugles tout en continuant à voir. Nous étions devenus champions du Monde pour occulter ce qui nous dérangeait ou plutôt ce qui pouvait déranger notre façon de vivre.
À ce moment-là une petite fille passait tenant la main de ses parents, attiré par le mouvement de cette plume magnifique qui était en train de tomber sur le sol, elle essaya de s’arrêter, n’y arrivant pas elle tira sur le bras de sa mère pour qu’elle s’arrête, celle-ci ne faisant guère attention à ce qu’elle voulait continua sa marche, la petite fille réitéra sa plainte, mais ce coup-ci avec un peu plus de vigueur, là la mère se retourna et demanda à sa fille un peu sévèrement ce qu’elle voulait, lui faisant comprendre en même temps qu’elle était en train de parler avec papa et que cela ne se faisait pas de déranger des grandes personnes dans leurs conversations, là la petite fille qui était vêtue de rose de la tête aux pieds ramassa la plume avec délicatesse et la tendit à cet homme qui l’avait perdu, en lui souriant. Cette petite fille qui s’appelait rose, n’avait aucune idée de la chance qu’elle avait de tenir entre ses petites mains l’une des plumes les plus belles et les plus vénérées dans ce monde. LA fameuse plume qui venait d’un Pays si lointain pour cette petite fille. Elle faisait partie des Merveilles que notre Mère la Terre nous cachait, car cette plume appartenait à l’un des plus beaux oiseaux au Monde, le Paradisier de Goldie qui habitait à plus de 14 000 km du lieu où elle était tombée et qu’en vérité peu de personne en avaient entendu parler. En la rendant, la petite fille ne pouvait se douter à qui elle appartenait, puisqu’en fait cette plume faisait partie de la coiffe de l’un de ces hommes assis sur ce banc de pierre à côté de Notre Dame. Cet homme n’était autre que qu’un grand Chef qui habitait la même maison que ces Merveilleux oiseaux que sont les Paradisiers et surtout mon préféré le Jardinier du Prince d’orange. Il avait effectivement la chance de les côtoyer tous les jours, respectant et vénérant ces oiseaux pour ce qu’ils étaient. Lui savait pourquoi Mère Nature nous avaient donné la chance de voir de telle merveille que là-bas et surtout pourquoi elle les cachait. Sa mère eu un instant eu un sursaut de recul en voyant la tête de l’homme qui lui souriait en retour. Etonné et ne comprenant pas, en fait ne cherchant pas vraiment à comprendre, sans faire plus attention à ce que sa fille venait de faire, continua son chemin. L’homme sage était pourtant vêtu comme tout le monde, il ressemblait à tout le monde, propre, soigné, souriant, il était tout à fait normal ma foi, mais malgré ça, il avait quand même une particularité assez voyante, reconnaissable entre Mille, une grande tige de bois fin traversait ses narines, oui, oui, vous avez bien compris, elle venait de rendre la plume à son propriétaire qui n’était autre que le Grand Chef Képanga lui-même.
Son Ami à ses côtés avait également le visage d’un Sage et lui aussi était habillé comme une personne normale, mais il avait pourtant également une particularité, lui c’était différent, mais tout aussi voyant et à nos yeux plutôt surprenants, car un plateau de bois rond était inséré dans sa lèvre inférieur, et oui son ami qui se tenait à ses côtés n’était autre que le Grand Chef Raoni. Ces deux grands Chefs étaient les plus grands défenseurs de notre Mère la Terre, car eux savaient, eux la respectaient, eux la vénéraient, chose qu’on ne faisait plus, plutôt que l’on n’avait jamais fait. Comme si cela nous avait été octroyé sans vraiment l’avoir mérité, et pourtant.
Ces hommes faisait partie de Tribu qui comprenaient depuis des générations que notre Mère la Terre nous avait permis d’habiter ses lieux incroyable si on la respectait et que surtout il ne fallait pas l’oublier, existait depuis fort longtemps avant que nous apparaissions.
Malheureusement, nous avions pris nos aises et la détruisions sans aucune forme de compassion pour sa Beauté. Mais il ne faut pas l’oublier, un jour celle-ci reprendra ses droits et là nous comprendront ce que l’on ait en train de lui faire subir, mais ce jour-là il sera trop tard.
Ils étaient là, assis côte à côte, ne comprenant pas vraiment ces gens égal d’eux même et pourtant si différent. Ne se souciant pas de qui ils étaient et de ce qu’ils pouvaient pensées, eux avaient compris que pour une poignée d’humain que l’on nommait Roi ou Président, pas plus de deux Cent dans le Monde, ces gens sous couvert d’autorité et de Loi, faisait n’importe quoi depuis des décennies et ne se souciait guère de ce que Notre Mère la Terre pouvait endurer sans bronchée.
Ces deux Chef avaient compris qu’il fallait arrêter au plus vite ce que l’on était en train de lui faire subir. Car nos actes négligeant envers elle était simplement en train de la faire réagir. Nous l’humanité qui étions en train de nous reproduire à foisons, ne sachant plus ou ne voulant plus savoir comment la protéger en nous protégeant, n’avions plus les moyens de croître en toute sécurité. Nous humains avions pris le chemin de notre perte pour n’avoir pas pris le temps d’écouter nos anciens, pour ne plus prendre le temps d’écouter la sagesse de ces chefs pourtant si éclairé sur le devenir de notre Terre. Eux avaient compris que sous couvert de meneur qui avait décidé de promulguer des lois pour nous aider, en fait était en train de nous mener à notre perte.
Ces deux hommes avaient parcouru des milliers de kilomètres à vol d’oiseau ou plutôt dans un oiseau de fer, pour faire entendre leurs droits. Ils avaient essayé en rencontrant soi-disant les grands de ce monde, de leurs faire comprendre que ce que nous faisions actuellement n’était pas bon pour notre futur. Mais malheureusement cela était peine perdu. Sous couvert de relation officiel et de grand apparat, il n’était surement pas arrivé à faire comprendre à ces hommes important que de simple bout de papier que l’on appelait argent ne suffirait pas à nous protéger.
Et finalement qui en profitait ces cent quatre-vingt-dix-sept dirigeants mondiaux ou l’humanité entière ?
Ne vous êtes-vous jamais posé la question pourquoi Mère Nature avait fait en sorte que certaines espèces vive uniquement que dans des endroits prédéfinis ? Et surtout pourquoi les Pays existent ? Parce que finalement nous ne sommes pas si différent des animaux, cela est défini ou plutôt prédéfini dans notre ADN dès la naissance depuis des générations. Là où nous naissons notre corps et notre habitude alimentaire son créé pour vivre sur place, ce qui nous permet d’affronter la vie avec une certaine tranquillité et une certaine aisance. Surtout notre corps s’habitue à notre environnement proche et au climat que nous connaissons en grandissant. Vous me direz certaines personne déménage et change de Pays mais finalement si peu. Ensuite les humains pour que l’on puisse se reconnaitre, avons créé des langues et des coutumes différentes ce qui nous permet tout de suite de savoir d’où nous venons. Si notre Pays comme nous l’appelons qui définit simplement une zone sur notre terre, a un Climat froid ou chaud, si il y’a plus de désert ou de forêt, si il y’a plus de terre ou d’eau. Mais si on réfléchit bien qui a décidé tout ça, c’est bien notre Mère le Terre au final. Qui est à l’origine des climats dans certains endroits chaud ou pluvieux, qui a formé les continents toute ces décennies, qui a formé les Montagnes et creusés les fleuves, C’est bien notre Mère la Terre. Et de ce fait nous être humain vivons dès le départ avec ce que Mère Nature nous donne et nous sommes tellement habitués que certains d’entre nous ne pense même pas à changer d’endroits, de village ou de Pays tellement ces choses nous suffisent pour vivre. Finalement dans sa grande Bonté notre Mère la Terre a su nous diriger et nous faire prospérer pour que l’on puisse s’agrandir sans pour autant n’en faire qu’à notre tête. Mais à l’époque nous la respections et l’écoutions, nous la protégions et faisions en sorte que cette Terre que nous aimions continue à nous donner tant de Bonheur. Mais maintenant…
Maintenant nous en voulons encore plus… toujours plus, et si il le faut nous rasons des Montagnes, pire encore nous rasons des Forêts, nous asséchons des fleuves en créant des barrages, empiétons sur les mers et les fleuves en créant des Iles artificiels, détournons des rivières créant des nouveaux déserts, de nouvelles plaines ou de nouvelles zones d’agriculture au détriment de nos forêts que Mère Nature à créer pour nous donner la pluie et un Climat sain ou l’on peut respirer.
Tout ça pour dire que nous ne la respectons plus et cela se fait ressentir car notre Mère la Terre se rebiffe en créant des déluges, des inondations, des sécheresses et des feux, comme si elle nous prévenait que l’on en fait trop sans l’écouter, que cela devient dangereux pour nous.
Qu’allons-nous devenir ? Vous posez vous la question réellement. N’oubliez pas, chaque espèces a su évolué et se métamorphoser depuis des millions d’année pour vivre et survivre avec notre Mère la Terre. C’est pourquoi ils sont toujours là. Certaines de ses espèces sont sorti de l’eau pour vivre modifiant leurs organismes, d’autres ont rapetissé, d’autres encore ont grandi, ou se sont fait pousser des ailes pour voler, cela depuis la nuit des temps, mais nous ?
Serons-nous capable de nous adapter à ce changement, la réponse est GRAND NON car malheureusement nous n’avons pas les aptitudes nécessaire pour que notre corps ou nos organes changent comme toutes ses espèces qui ont su mutées le moment venu. Nous nous disparaitrons tout simplement.
Tout ça ses deux Chefs l’avait compris ...
Les Prémonitoriens
Une légende dit qu’il y’a des Milliers d’années KAKOSOUKAÏKO l’un des plus anciens Dieux Japonais se battait pour sauver le MONDE contre NAYAMINOTANE (Bête noire). Dans la bataille son sabre blessa mortellement son adversaire, NAYAMINOTANE vacillant et trébuchant, perdu des gouttes de sang d’un noir jet et en tombant sur terre ses gouttes se figea en formant les volcans, quant à KAKOSOUKAÏKO, une blessure infligée à la main lui fit perdre son arc qui tomba à terre et quatre gouttes de son sang limpide vinre coulé à l’intérieur, c’est comme ça que les îles du Japon naquit en forme de cercle. Dès lors KAKOSOUKAÏKO jura de protéger cette Terre en danger constant contre son ennemi juré, et depuis ce jour forma une armée parmi les humains. Leurs rôles étaient de savoir à l’avance les méfaits de son adversaire en ayant le pouvoir des rêves prémonitoires, mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que toutes personnes faisant ces rêves les vivaient bel et bien en réalité du côté du Monde spirituel pendant leurs sommeils. Seules des courbatures ou quelques douleurs musculaires assez persistantes restaient pour seul témoignage à leurs réveils. Ces personnes sans le savoir faisaient partie depuis plusieurs générations de l’armée de KAKOSOUKAÏKO. Ils étaient et s’appelaient Les Prémonitoriens.
Un chant très doux d’oiseau se fit entendre, c’était un matin doux et calme comme ces oiseaux, légèrement ensoleillés. Dans un appartement modeste une personne se réveillant doucement de sa torpeur, ouvra les yeux pour chercher du regard l’heure que reflétait son réveil au plafond. Il était l’heure de commencer une nouvelle journée mais en voulant bouger il sentit ses jambes très lourdes et ne pouvait bouger mais il savait que ce n’était que son ami à quatre pattes qui dormait encore paisiblement sur ses jambes. Fort de ses 48 kilos, ce magnifique molosse s’appelait Diablo que son Maître surnommait TITI et aimait dormir sur ses jambes chaque nuit.
Ce réveillant délicatement et ouvrant ces grands yeux, il se leva pour se recaler quelques centimètres plus loin pour lui faire un câlin, en se couchant cette fois ci sur son torse, plus pratique pour le débarbouiller en même temps. Ce que ses deux amis ne savaient pas c’est qu’ils avaient passés la nuit la plus mouvementée de l’année, tout du moins le savaient-ils, peut-être, mais ils ne s’en souvenaient plus, jusqu’à ce qu’Ivan décida de se lever. Là bizarrement une douleur se faisait ressentir à sa tempe gauche, comme si il avait reçu un coup, mais il n’en était pas sûr. Attendant que son ami se dégage et se mette plus sur le côté pour continuer de dormir, il se leva et là une douleur intense se fit ressentir dans le bas de son dos, il se demanda ce que cela pouvait être puisqu’il n’avait pas fait plus de chose que d’habitude le jour suivant.
Mais dans notre Monde cela ne se voit pas tout, du moins du côté humain, car en fait, entre deux côtes basse de son côté droit était figé la pointe d’une lance en argent aussi grande que sa main, creusant une plaie béante de plus de vingt centimètres. Vous me direz comment pouvait-il le supporter, étais-ce possible ? Eh bien tout à fait car seul les personnes étant du côté du monde Spirituel et y croyant, pouvaient en souffrir. Car en fait Ivan et son compagnon ne le savaient pas mais ils avaient été choisis pour faire partie de la trente-huitième génération des Prémonitoriens.
On peut dire qu’ils avaient une chance inouïe car seuls les descendants directs des anciens Prémonitoriens pouvaient en faire partie. Se levant éreinté et fatigué malgré une nuit de sommeil, il n’avait qu’une chose en tête, moudre ses grains de café pour sentir l’odeur suave de ce nectar qui allait le réveiller doucement de cette torpeur incompréhensible. Faisant son café, des bribes de rêve lui revenait en mémoire, n’étant pas la première fois que cela lui arrivait, il avait pris l’habitude peut orthodoxe mais bien vu à ses yeux, de noter tous ces rêves bizarre et incompréhensible dans un carnet. Et voici ce qu’il aurait vécu cette nuit-là. Dans son rêve Ivan était revêtu d’une armure digne d’un Samouraï. Un Kabuto qui était un casque pour protéger sa tête et son cou des frappes, ornait sa tête, un ornement frontal en était la pièce principal, un magnifique Dragon ailé en laque noir à cinq griffes, symbole de puissance suprême avec une tête de Phénix y était posé, prête à bondir sur les ennemis qui se présentait à lui. Seul les plus hauts dignitaires ou ces descendants directs, avait le droit d’arborer ce fameux Dragon à cinq griffes que l’on voyait très bien vu que celle-ci était laquée en rouge comme la couleur de ses yeux. Tandis qu’au Phénix, tout le monde sait que c’est le seul être vivant capable de renaitre de ses cendres une fois consumé lorsque son dernier Souffle de vie arrive. Sa façon de scruter le lointain, les ailes écartées faisait penser à un grand K. Un Menpô ou masque en laque noir cachait une partie de son visage. Un Yodarékake en forme de Cobra royal laqué rouge protégeait sa gorge prêt à bondir pour mordre ses assaillant et leur injecter son venin puissant, alors que des Sodés ou épaulières en forme de crapaud recouvert d’Or faisant accroitre la richesse protégeait ses épaules et une partie de ses bras. La cuirasse quant à elle représentant un Tigre blanc et qui était la représentation de son compagnon à quatre pattes protégeait son corps. Elle était assemblée sur les côtés par des cordons de soie Bleu indigo, laissant plus d’aisance sur les côtés du corps pour les mouvements brusque. L’intérieur était fait de plusieurs couches de cuir laqué noir. Les manches ou Kote pour protéger les avants bras était fait de métal et de cuir noir laqué mais ils avaient une particularité, le métal avait été forgé par l’un des meilleurs forgerons de l’époque Edo dans un fer provenant de météorite, il est dit qu’il mire plus d’un An à maitriser ce fer si rare. Quant au cuir ce n’était autre que la peau provenant de l’un des derniers Dragons mort de cause naturel que ce monde avait connu car comme on le savait rien n’avait jamais pu traverser ni même rayer la peau qui recouvrait le corps de ce Dragon. Ce Dragon s’appelait Druk ou le Dragon du Tonnerre. Ce fameux Dragon qui orne encore de nos jours le drapeau du Bhoutan. Les Tekkôs qui protégeaient les mains étaient surmontées des cinq griffes du Dragon au niveau des cinq phalanges, faite du même fer que les bras, elles coupaient comme un rasoir et étaient indestructibles. Pour le bas du corps, le Kusazuri était fait de sept pans de cuir et de métal pour protéger les hanches et les cuisses, trois devant et quatre derrière pour favoriser la mobilité. Chaque pan est fait de cent huit plaques de métal recouvert de cuir laqué noir et rouge formant un damier. Ces cent huit plaques représentent les cent huit volumes des concepts de Bouddha et que l’on retrouve également sur les Malas de prière ornés de cent huit perles, de ce fait chaque pan est ornés de cent huit prières Magiques de protection. Des haedatés en forme de U protègent les cuisses ainsi que les suneatés protégeant les jambes jusqu’en bas sont fait de …
Les deux Frères Lutins de Noël
Il était une fois, dans un grand magasin, deux Lutins que l’on confondait souvent avec le Père Noël, car ils avaient la même barbe blanche. Ils avaient fait un voyage extrêmement long pour atterrir dans leurs rayons. Leur mission était simple, faire perdurer la Magie de Noël. L’un de ces Lutins avait la chance de se prénommer Noël, c’était un magnifique Lutin, gentil et doux, il avait des grands yeux malicieux et malgré sa barbe immaculée on devinait derrière celle-ci un sourire doux et bien faisant qui avait la particularité de faire également sourire toute personne qui le regardait. Il était habillé d’un magnifique petit gilet Bordeaux fait main ou était posée délicatement deux petites poches carrés pour pouvoir y cacher ses friandises préférées et ses sucres d’orge. Ce gilet était accompagné d’un pantalon à petites rayures délicates vert mousse et blanc rappelant largement la tenue des Lutins qui travaillait au Pôle Nord. À ces pieds on pouvait voir de très belle chaussure en porcelaine marron, haute pour éviter d’avoir froid qui finissait en pointe remontant vers le ciel, encore un signe qui prouvait qu’il était bel et bien un Lutin du Père Noël. Sur sa tête on pouvait apercevoir un grand et long bonnet rose ancien pailleté de petit point blanc, il était tellement long que celui-ci retombait en forme de U inversé et venait frôler son épaule droite. Il était doux et moelleux comme du Chamallow et surtout très chaud pour éviter qu’il attrape un rhume de cerveau. Mais le plus important et ce que les grandes personnes ne savaient pas, c’est que ce Noël avait une âme, comme son frère d’ailleurs et quand on a une âme, on a un cœur donc des émotions.
Concernant son frère, on ne pouvait pas se tromper, on se doutait forcément qu’ils étaient de la même famille. Ce petit Lutin aussi adorable que son frère se prénommait Joyeux, si si je vous assure, c’est totalement vrai, mais il y’ avait une raison à ce prénom, ensemble il formait donc Joyeux Noël et pour cette raison ne formait qu’un, mais le plus important il ne fallait surtout jamais les séparer sinon la Magie de Noël déclinerait petit à petit et finirait malheureusement par s’évaporer à jamais, laissant l’âme et le cœur des grandes personnes vide d’émotions et de joie de Noël. Pour en revenir à Joyeux quant à lui il portait également un adorable gilet à poche, mais celui-ci était vert mousse, le même vert que les milliers de Sapins de la forêt de Santa Clause, là, ou était la maison du Père Noël. Son pantalon quant à lui, était également à fine rayure sauf que celui-ci était rouge et blanc et ses chaussures était également composé de délicate porcelaine marron montant jusqu’à la cheville et finissant en pointe regardant vers le ciel. Par contre concernant son bonnet, il l’avait enfoncé jusqu’aux sourcils et cachait même ses oreilles, sa forme ressemblait à un gros tirebouchon dont la pointe tirait vers les nuages comme pour les montrer du doigt ou espérant que ceci viennent s’y piquer pour les griller et les déguster comme de gros Chamallows. Concernant son visage Joyeux a des yeux aussi doux que de la guimauve et dévoile immédiatement son cœur tendre et rempli de joie de Noël quand vous le regardez. Ses sourcils dessinent délicatement le contour de l’œil, et ses joues sont bien rondes et bien potelées, faisant immédiatement penser qu’il a toujours le sourire aux lèvres. Ces deux Frères inséparables se ressemblaient pour certains, mais en fait ils avaient des personnalités totalement différentes et faisaient de chacun d’eux des êtres si adorables que l’on avait du mal à avoir une préférence. D’ailleurs grâce à ça ils avaient été nommés par le Père Noël, les Lutins de l’année et de ce fait au lieu de continuer à travailler à l’atelier de Noël avec Madame Noël, ils avaient le droit de partir faire ce long voyage comme récompense ultime, et être choisi par des personnes bienveillantes, pour être, dans un foyer rempli de joie et de Magie de Noël. Faut dire que le Père Noël savait également qu’il était inimaginable pour ses deux frères d’être séparés. Les voilà partis pour l’aventure. Ils avaient fait un long, très long voyage, emmitouflés dans une couverture de papier bulle pour éviter d’avoir froid et allonger sur un gros matelas moelleux, formé de grosses et tendres nouilles en polystyrène, pour pouvoir se reposer confortablement si le trajet était trop long. Et pour enfin atterrir, après de longues, très longues heures, dans ce fameux magasin Truffaut situer Boulevard de la Bastille.
Heureux et ravis de ce voyage, ils avaient hâte de découvrir leur nouveau compagnon pour un temps donné. Déballés avec délicatesse par de gentils et attentionnés vendeurs, ils pouvaient enfin découvrir ce magasin qui sentait bon le mois de décembre et avait hâte d’être choisi pour une nouvelle vie bien méritée.
Bizarrement, à peine sorti de leur carton, ils constatèrent avec stupeur que ce grand magasin exposait beaucoup plus de plantes vertes que de décoration de Noël, était-ce le fait que les humains avaient des traditions particulières à Noël, offraient-ils plus de plantes que de Père Noël ? En plus ça ne sentait pas le chocolat chaud et la Cannelle comme à l’atelier. Mais sans trop se poser de question, leur joie augmenta, quand ils virent des rayons entiers consacrés uniquement à la décoration de Noël. Ils étaient remplis de boule de neige, de montgolfière ou le petit panier accroché à celle-ci faisait apparaitre un petit Père Noël, de Petit Ours en peluche ainsi que de petite marmotte. Des décorations à foison à accrocher dans le sapin. Des Casse-noisettes, grands moyens et petits. Et surtout des dizaines de Père Noël de toute taille. À côté de l’un des rayons une grande plate-forme ronde et assez haute, était posée à même le sol ou trônait et tournait sur lui-même un grand et magnifique sapin, décoré de toute sorte de choses comme des guirlandes, des poupées et bien sûr des représentations de notre cher Père Noël. On pouvait également voir d’autres rayons ou était accrochés des sucres d’orges qui faisait envie, mais seulement envie, car ceci était en plastique. On y voyait également des petits Lutins faits de tissus et de houâtes que l’on pouvait s’ils ont voulait, cajoler à longueur de journée. À côté des dizaines de Père Noël était aligné comme à l’armée et répétait tous le même geste. On pouvait également voir ce fameux petit Bonhomme de Noël que tout le monde connait et fait généralement de pain d’épices, suspendus par un fil rouge en rang d’oignon et qui souriait à la future vie qu’ils allaient avoir. Un peu plus loin sur un établi, était posée contentieusement ce même petit Bonhomme, mais celui-ci était beaucoup plus grand et fait en douce peluche pour ceux qui manquait d’affection. Mais leur joie redescendit vite lorsqu’ils virent de beaux et grands Pères Noël , cela était différent de Joyeux et Noël, car ils étaient faits à l’intérieur de tissus, de houâtes et surtout de polystyrène expansé et non de coton de houâtes aussi doux et moelleux qu’une couette comme Joyeux et Noël, en plus ils étaient fabriqués à la chaine dans des usines, ils n’avaient pas été créés comme nos deux frères, rempli d’amour de joie et d’un soupçon de poudre magique de Fée qui une fois saupoudrée, avait rajouté à l’intérieur de leur corps rondouillard et moelleux, une âme et un véritable cœur. Donnant à Joyeux et Noël un Don unique que ne pouvait avoir ces autres Père Noël, mais… on y reviendra plus tard. Tout ce qu’il fallait pour le moment c’est que Joyeux et Noël soient exposés sur l’une des étagères près de ces dizaines de petits et grands Pères Noël pour qu’avant le vingt-quatre décembre, une famille ou une personne bien intentionnée les choisissent pour la vie. Voyant toutes ces belles choses, ils se dirent tout de suite qu’ils n’allaient pas attendre longtemps leur nouveau Messie, surtout que ces rayons attiraient pas mal de monde. Contemplant ces petits Père Noël d’à peine vingt centimètres de haut formant des cœurs avec leurs mains ou d’autres affligés d’une toque de Chef et d’ustensile de cuisine, en autre. Nous, nous étions des géants avec nos cinquante centimètres de haut et surtout notre bouille adorable. Comment une personne aimant et chérissant Noël ne pouvait pas craquer sur nos deux frères. Mais les choses parfois ne se passent pas comme on l’attendait. Joyeux et Noël n’avaient pas pris en compte plusieurs données qu’un grand magasin pouvait avoir à soumettre à ses clients humains. Ces deux Lutins avant d’être exposés sur cette fameuse étagère avaient été affligés d’un petit morceau de carton qui allait apparemment changer leur destin. Ne sachant pas trop à quoi cela servait les deux frères n’avaient eu comme réaction que la gêne occasionnée par la ficelle de ce bout de carton, qui une fois attachée, les faisait se gratter au niveau du cou. Mais malheureusement ce morceau de carton servait à apposer des chiffres qui donnaient un prix et plus l’article sur lequel était accroché ce prix avait de la valeur, plus les chiffres augmentaient. Ce que les deux frères n’avaient pas remarqué c’est qu’ils avaient aux yeux des humains une grande valeur et de ce fait un prix élevé. Mais à côté de leur compagnon à tout petit prix, avait-il une chance d’être choisi ? Les heures passaient et Joyeux et Noël était ravi, les grandes personnes, les enfants, même les chiens étaient un plaisir pour leurs yeux et une découverte qui leur réchauffait le cœur. Les heures continuaient à s’écouler, puis les jours et les semaines et enfin … le vingt-quatre décembre arrivèrent. Ce jour-là les deux frères avaient compris que malheureusement il ne passerait pas Noël avec leur future famille et était obligé de se résoudre à l’impensable !!!
Il n’allait jamais avoir de nouvelle famille pour ce fameux jour, vous me direz, il forme déjà une famille puisqu’ils sont frères, mais l’excitation d’avoir un nouveau foyer, un nouveau lieu à découvrir, des nouveaux amis avec qui s’amuser … Mais une chose les consolaient, figurez-vous que personne ne le savait, je dirais même, n’aurais même pas l’idée d’y penser, mais le soir dans ce magasin une fois les portes closes et la nuit tombée, qu’il n’y avait plus âme qui vive comme on dit … tous ces rayons commençaient à s’animer, si si je vous assure. Cela a toujours fait partie de la Magie de Noël, mais attention seule les personnes qui étaient resté avec une âme d’enfant et qui croyait en cette Magie pouvait se permettre de le découvrir. Certaines personnes vous diront que c’est irréel et impossible … mais figurez-vous qu’entre le monde réel et le monde enchanté, seul la joie et le rêve d’un monde magique enfoui dans votre cœur pourrait vous faire passer de l’autre côté.
Malheureusement cette Magie fut perdue avec le temps, car plus le temps passait et plus les humains, ayant peur du ridicule ou juste du, on dit, ou encore, que va-t-on penser de moi, n’osait en parler. Mais était-ce vraiment ça ? Pour ma part si vous voulez savoir la vérité, je pourrais vous la dévoiler, car un Ami m’en a parlé et si vous saviez qui c’était, je peux vous assurer que vous me croiriez. En fait un beau jour, un humain tomba amoureux d’une fée que seul un lac enchanté séparait, l’amour de cet homme était tel que ne pouvant la rejoindre, il chercha pendant des années un moyen de s’en rapprocher, à force d’échec répété, l’homme se mire à pleurer et une de ces larmes tomba dans ce lac, elle était tellement pure et venant directement de son cœur que le lac l’envoya couler sur la joue de la Fée, la Fée qui était ...
